Vous êtes enceinte et le grand jour approche, mais votre bébé semble vouloir prendre son temps ? Si vous avez entendu dire que la marche peut aider à déclencher l’accouchement, vous n’êtes pas la seule. Mais combien de temps faut-il vraiment marcher pour que cela fonctionne ?
Dans cet article, on vous explique comment la marche peut stimuler les contractions, à quel moment la pratiquer et ce qu’il faut savoir avant de chausser vos baskets.
Est-ce que marcher peut déclencher l'accouchement ?
Marcher peut effectivement favoriser l’accouchement, mais pas de manière magique ou garantie. L’idée derrière la marche est simple : elle aide à stimuler la circulation sanguine et la position du foetus dans le bassin, ce qui peut provoquer des contractions.
Lorsque vous marchez, le mouvement de votre bassin et la pression exercée sur le col de l’utérus peuvent encourager celui-ci à se dilater. De plus, l’effet de la gravité aide le bébé à descendre davantage dans le bassin, ce qui peut déclencher le travail.
Cependant, chaque grossesse est différente et la marche ne suffit pas toujours à déclencher l’accouchement, surtout si le corps n’est pas encore prêt. C’est une méthode naturelle, mais qui dépend du stade de votre grossesse et de la réaction de votre corps.
Combien de temps faut-il marcher pour déclencher l’accouchement ?
Il n’y a pas de durée précise pour déclencher l’accouchement en marchant, car chaque grossesse est unique. Cependant, marcher entre 30 minutes et 1 heure, à une allure modérée, semble être une bonne base. L’idée est de favoriser la circulation sanguine et de stimuler le travail, sans forcer.
Il est important de se concentrer sur le confort, plutôt que sur la durée. Si vous ressentez des contractions ou des signes d’activité utérine pendant ou après votre marche, cela peut être un bon indicateur que votre corps réagit. Il est toujours conseillé d’écouter son corps et de ne pas se surmener.
Quand marcher pour déclencher l'accouchement ?
Il est recommandé de commencer à marcher pour déclencher l’accouchement lorsque vous êtes proche de votre terme, généralement après 38 semaines de grossesse, si le bébé n’est pas encore né et que l’accouchement n’a pas commencé naturellement.
C’est à ce moment que le corps est prêt à accoucher, mais que les contractions n’ont pas encore débuté. Il est préférable de marcher pendant les moments où vous vous sentez le plus en forme, souvent après avoir mangé ou lorsque vous avez un peu d’énergie.
L’idéal est d’éviter de marcher si vous ressentez des douleurs, de l’épuisement ou si vous avez des complications, comme des signes de pré-éclampsie. Toujours écoutez votre corps et adaptez-vous à ce qu’il vous dit.
Les autres méthodes naturelles pour déclencher l’accouchement
En plus de la marche, plusieurs autres méthodes naturelles peuvent favoriser le déclenchement de l’accouchement. Les rapports sexuels, en particulier grâce à l’ocytocine libérée lors de l’orgasme, peuvent aider à stimuler le travail.
L’acupression et les massages spécifiques, comme ceux qui ciblent des points précis sur le corps, peuvent également activer les contractions. Certaines futures mamans se tournent vers des tisanes de feuilles de framboisier ou de gingembre, réputées pour leur effet tonifiant sur l’utérus.
L’utilisation du ballon de grossesse, en faisant des mouvements de balancement, peut aussi encourager la position du bébé et l’ouverture du col. Enfin, il est parfois conseillé de manger des aliments épicés ou de boire de l’huile de ricin, bien que ces méthodes doivent être abordées avec précaution et sous avis médical.

Les risques et précautions à prendre
Bien que les méthodes naturelles pour déclencher l’accouchement puissent sembler attractives, il est important de prendre certaines précautions. La marche, par exemple, doit être pratiquée à un rythme modéré pour éviter la fatigue excessive ou les douleurs. Si vous ressentez des contractions très douloureuses, des saignements ou des signes de perte de liquide amniotique, vous devez arrêter et de consulter un professionnel de santé.
De même, des pratiques comme l’utilisation de l’huile de ricin ou de tisanes doivent être abordées avec prudence, car elles peuvent avoir des effets indésirables, comme des nausées ou des diarrhées. Les femmes présentant des risques de complications, comme une grossesse gémellaire ou des antécédents de pré-éclampsie, doivent absolument demander l’avis de leur médecin avant d’essayer toute méthode naturelle. Toujours écouter son corps et ne jamais hésiter à consulter si quelque chose semble anormal.